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mercredi 24 septembre 2014

Fermer les fenêtres (cathares) sur l'été qui s'achève

L'automne n'est pas là depuis deux jours que déjà une petite gripette est venue me casser les jambes. Courbatures, nez bouché, mal de tête, mal de ventre, gorge en vrac... Même l'Aberlour n'arrive pas à me la calmer, et à me redonner un peu de pêche...

Donc plutôt que de parler du retour de Sarkozy (certains militants "de base" se chargent de reprendre leurs bonnes vieilles habitudes d'avant le changement c'est maintenant), je revois sur mon iPad ces quelques photos prises dans le château de Peyrepertuse. Les Corbières sont magnifiques...

Je parle de mon iPad, car il est toujours sur iOS7. Et j'ai donc toujours le flux de photo, ce que je préfère... Pas une réussite cette mise à jour iOS8 sur iPhone !

Un billet simplement pour poster quelque chose. Je serai couché tôt ce soir...

Je ne parlerai donc pas de l'Olympique de Marseille qui propose un jeu fabuleux depuis quelques matchs. Hier soir, à Reims, c'était flamboyant. Je pèse mes mots : les derniers matchs de Ligue 1 (Lille notamment) ou les clubs français en Coupe d'Europe (Lille aussi) m'avaient profondément emmerdé.

Je ne parlerai pas non plus politique. Je n'ai pas regardé Nicolas Sarkozy dimanche soir, mais j'ai un peu vu Alain Juppé hier soir sur BFMTV. Bon, je n'avais pas une pêche d'enfer donc il ne m'a rien enflammé du tout. 
Mais il aura mon vote aux primaires ouvertes de la droite républicaine, c'est une évidence.

Et puis Alain Juppé m'a fait sourire hier soir, terminant l'émission par un "je blogue donc je suis". Le retour de mon ami Homer aujourd'hui m'y a fait penser. 

Donc ce soir, je blogue, avant d'aller me coucher. Donc je suis. L'été est allé dans son lit déjà. Et les Corbières sont déjà loin...
Je regarderai le "des Racines et des ailes" sur Carcassonne qui passe ce voir en vidéo à la demande, tant pis...

vendredi 12 septembre 2014

Les deux châteaux

Terminons la semaine en revenant encore un peu sur mes châteaux cathares au milieu des Corbières.

Cette simple photo d'où l'on voit les deux châteaux. Celui de Peyrepertuse d'où est prise la photo. Et au loin le château de Quéribus qui protège Cucugnan.

Je ne ferai pas de flèches rouges pour vous le montrer ce dernier. Le soleil du matin le laisse suffisamment apparaître.

C'est très beau les Corbières... 

jeudi 4 septembre 2014

Château de Peyrepertuse - fin du voyage

Terminons la promenade au Château de Peyrepertuse. Avant d'aller prendre l'apéritif et de regarder un France - Espagne en football, c'est très bien...

La page Wikipédia nous a appris que ce coin était déjà fréquenté à l'époque romaine. Que le château daterait à peu près des années 850 et des brouettes. Et que beaucoup l'ont utilisé, habité, agrandi.
Ses ruines accueillent aujourd'hui près de 100 000 visiteurs par an. Elles dominent de 800 m les vignobles de la région et le village de Duilhac (vignoble des Corbières).
 On y accède par une route qui s'arrête juste en dessous de la falaise sur un parking, les visiteurs peuvent ensuite utiliser un chemin (environ un quart d'heure) pour faire le tour du château par l'est et rentrer par l'entrée principale côté nord. Même si le château est en ruine, la plupart des murs sont encore debout, certaines pièces sont encore bien conservées (notamment la chapelle fortifiée dans le Bas-Château).
J'avais, dans un billet précédent, mis quelques photos du village de Duilhac. Qui a un charme certains. 


Pour les courageux et les randonneurs, un sentier de grande randonnée part du village de Duilhac (prendre la route du château sur quelques centaines de mètres avant de prendre à droite un petit chemin qui coupe les lacets). Il s'agit d'une variante du sentier cathare.
Ce sentier cathare, il faudra que je le fasse... Et la marche vers le château, elle avait l'air magnifique... J'avoue avoir commencé depuis le parking. 

Par temps d'orage ou de grand vent, la montée est fortement déconseillée et souvent interdite pour protéger les visiteurs de la foudre et des glissades dangereuses dans l'escalier Saint-Louis, qui relie l'ancien château au donjon, déjà fort glissant par beau temps.
La falaise de calcaire est propice à l'escalade et les voies aboutissent toutes ou presque dans l'enceinte, au grand plaisir des grimpeurs qui terminent leur ascension sous le regard des touristes spectateurs.

Le château mesure 300 mètres de long et 60 mètres de large dans sa plus grande largeur. L'entrée se trouve au nord et tout le reste du château est inaccessible de par les falaises qu'il surplombe. Tout le château est entouré de remparts soigneusement accrochés en haut des à-pics. Mais la muraille de la partie nord plus accessible est plus imposante que celle de la partie sud qui est composée de pentes très abruptes. Il est composé de deux esplanades à l'est et à l'ouest.
L’enceinte "basse" a conservé son chemin de ronde formé de dalles reposant sur des corbeaux. Le côté sud est défendu par l'à-pic de la falaise. L'angle nord-ouest abrite la porte d'entrée. On peut observer sur cette esplanade le château primitif du comte de Besalù et la chapelle du xiie siècle. Une ancienne citerne d'eau est visible près du château primitif.

Ce qui m'a impressionné vu d'en bas, c'était la longueur de ce château, qui épousait merveilleusement ce pic rocheux.
Là encore, lire Wikipédia c'est bien. Imaginer que ceux sont des hommes, il y a bien longtemps, qui ont construit ce château, c'est édifiant...

L'homme est probablement un immense connard. Mais il est capable de génie...


Le donjon vieux est formé de l'église Sainte-Marie, de style roman, et d'un logis, constitué de deux pièces voûtées superposées. Quatre citernes alimentaient le château.
 
Sur l'esplanade ouest se dresse le château plus récent perché sur le roc Sant Jòrdi. Il fut construit sur l'ordre du roi Saint-Louis en 1242 pour renforcer la forteresse. Pour y accéder, un escalier dit de Saint-Louis assez vertigineux monte le long de la paroi du roc. Le "donjon de Sant Jòrdi" est un château avec son propre système de défense capable de résister aux assaillants ayant réussi à accéder à la forteresse et possédait sa propre chapelle dans le donjon, la chapelle Sant-Jordi (Saint-Georges) à nef unique.

C'est par ces quelques lignes Wikipédia que nous terminerons la balade dans le Château de Peyrepertuse. Plus tard, il faudra que j'écrive quelques billets sur Carcassonne, la cité est immense, magnifique. Et superbement conservée...


D'ailleurs, cette dernière réflexion... Souvent, je me dis que j'aimerais remonter dans le passé, dans mon passé. Je ne suis pas de ceux qui disent "je ne regrette rien, j'assume tout". J'ai beaucoup de regrets, des choses que j'aimerais modifier. Même si ma vie actuelle est merveilleuse, j'aimerais changer certaines choses. Modifier plutôt...


Mais remonter dans le passée aussi pour voir ces citadelles à l'époque de leurs apogées. Ca devait être merveilleux...
Il faudra que je fasse le tour du net pour essayer de trouver s'il existe des modélisations de ces châteaux dans l'apogée de leurs vies. Si vous avez des liens, chers visiteurs, je vous en serai gré...

Je ne ferai pas la recherche ce soir. Mes bébés hurlent, et j'ai l'impression qu'un bon verre de vin blanc me ferait un bien fou : il a fait chaud aujourd'hui...

mardi 2 septembre 2014

Château de Peyrepertuse : suite et un peu d'histoire

Continuons la promenade dans le château de Peyrepertuse. Parce les paysages sont jolis, parce que le château et les cathares le méritent.

Une réflexion aussi. Je ne savais pas qu'avant d'acheter le PSG, le cathare construisait des château sur des pics rocheux.
La blague est mauvaise, mais elle m'a fait rire et cela fait deux jours que je la sors à la machine à café. Les gens sont affligés : ils sont raison. Car en plus, j'en suis fier...

Continuons donc notre promenade dans le château de Peyrepertuse. Nous sommes déjà à 800 mètres d'altitude. Le vent fouette notre visage. Les Corbières se dévoilent à nous. 

Nous apprenons sur la page Wikipedia que "Le site fut occupé à l'époque romaine dès le début du premier siècle avant Jésus-Christ, comme l'ont montré des fouilles récentes. En 806 apparurent les premières mentions du château dans l'Histoire. Il était alors catalan et s'appelait Perapertusès"
La Catalogne n'est pas loin...

À l'époque de la croisade contre les Albigeois, il était le fief de Guillaume de Peyrepertuse qui, ne voulant pas se soumettre, fut excommunié en 1224. Ce dernier se soumit après l'échec du siège de Carcassonne, et le château devint une possession française en 1240.
En 1242, Saint-Louis décida de le renforcer et de lui ajouter une deuxième partie, le donjon Sant Jòrdi, situé plus en hauteur sur la crête ; le donjon Sant-Jordi fut alors construit en 1250-51 et on réaménagea le Donjon Vieux ainsi que l'église Sainte-Marie qui existait antérieurement. 

La situation était confuse dans cette région jusqu'à la signature du traité de Corbeil en 1258 laissant libre la Catalogne et le Languedoc. Il fixait aussi la frontière juste au sud du château de Peyrepertuse. Celui-ci, comme ses voisins, les châteaux de Puilaurens et Quéribus, était une des forteresses royales reconstruites à la fin du xiiie siècle pour défendre la frontière contre le royaume d'Aragon puis l'Espagne jusqu'au xviie siècle.
Donc Puilaurens reste le dernier des grands châteaux qu'il faut que je visite... Je me demandais quoi faire l'an prochain...


En 1355, le château fut remis en état de défense et Henri de Transtamare, prétendant au trône de Castille, défait à Navarette, fut autorisé par le roi de France Charles V à s'y réfugier. En 1542, Jean de Graves, seigneur de Sérignan, s'empara du château au nom de la Réforme, mais fut pris et exécuté.
Un petit truc comme ça. En 2006, j'ai habité à Sérignan. Sérignan du Comtat, dans le Vaucluse. J'en garde des souvenirs émus. Je sais qu'il existe un Sérignan dans l'Hérault, je suppose que ce seigneur était de celui là, de Sérignan.
Enfin, je suppose, je n'en sais rien...

Le château fut déclassé comme place frontière lors du Traité des Pyrénées en 1659 ayant perdu son intérêt stratégique. Bien que la citadelle eut beaucoup moins de valeur depuis l'annexion du Roussillon en 1658, une faible garnison commandée par un officier subalterne fut maintenue jusqu'à la Révolution française, pendant laquelle il fut abandonné. Vendu comme Bien National en 1820, ses ruines subsistèrent jusqu'à aujourd'hui. La première campagne de consolidation du monument commença en 1950.

C'est très bien Wikipédia finalement pour avoir quelques informations rapides... 


En tous cas, ça me fait plaisir d'écrire ces billets, après avoir repris le boulot. Demain, bébé Faucon commence l'école. Et moi, je pense à mes prochaines vacances...

Comme quoi...



lundi 1 septembre 2014

Château de Peyrepertuse : entrons et marchons...

Le château de Peyrepertuse, on y est... Passons la semaine à marcher dans ce coin des Corbières. L'endroit est sympa, et pour ma semaine de reprise au boulot, ça permet de prendre l'apéritif avec des jolies images dans la tête...

La page Wikipédia est très sympathique quand on n'a pas un Pierrot13 sous la main pour nous faire l'histoire du château et du coin. 
En quelques lignes (je résume) on y apprend que : 
"Le château est situé sur la commune de Duilhac-sous-Peyrepertuse dans les Corbières. Il se trouve sur une crête calcaire à près de 800 m d'altitude, dominant garrigue et vignes. Position stratégique qui permet à la fois de voir loin dans les différentes vallées qui l'entourent, de contrôler les cols ou de communiquer des signaux au château de Quéribus un peu plus au sud."
Elle est très bien cette page Wikipédia. Même s'il faut aussi profiter du paysage : ce château est vertigineux. "Vertigineux" est le terme qui définit le mieux ces châteaux, merci Pierrot. 

Le vent qui frappe le visage, en provenance des entrailles des Corbières, est quelque chose de magnifique. Ca sent bon en plus, c'est super...

Revenons sur la page Wikipédia : 
"La vue du château depuis Duilhac (au sud) est impressionnante grâce à la falaise de 30 à 40 mètres sur laquelle le château est posé.
L'entrée principale se trouve du côté nord, mais à l'époque des Cathares un passage secret permettait après un chemin étroit derrière un gros éperon rocheux de rentrer dans le château par une échelle amovible. Aujourd'hui la poterne du passage secret est fermée mais le chemin est toujours là (le passage derrière l'éperon est exceptionnel) et on peut terminer l'ascension par une voie d'escalade."
Je n'ai pas fait la voix d'escalade...


La page Wikipédia apprend d'autres choses que j'aime beaucoup...
"Le château fait partie des « Cinq fils de Carcassonne » avec les châteaux de Quéribus, Puilaurens, Termes et Aguilar, tous situés en haut de pitons rocheux « imprenables ». Il est surnommé la « Carcassonne céleste » car c'est le plus grand des cinq châteaux et qu'il était aussi vaste que Carcassonne"
La Carcassonne céleste. C'est joli, c'est tellement chouette... Le château de Carcassonne, ça sera parmi les prochaines photos que je vous proposerai. J'y suis passé aussi, c'est sympa...


Finalement dans ces trois jours, j'aurais fait Aguilar, Quéribus et Peyrepertuse. Termes, je l'ai vu au loin il y a 4 ans. Il me restera Puilaurens. Et les Pyrénées Orientales. L'année prochaine ?

En tous cas, la balade à Peyrepertuse n'est pas terminé. On va continuer à se promener. 

Sinon, la reprise au boulot a été ce qu'elle a été. Merci pour elle. Mais bon, j'étais mieux en vacances...





Reprenons le boulot...

Ce matin, retour au boulot... Il fait tôt déjà, et je suis un des premiers arrivés à mon bureau. C'est bien...

Photo prise dans le château de Peyrepertuse. Nous étions vers 9h30, et le soleil était déjà haut. C'est ça qui est bien en Août...
Le reste, c'est que les vacances sont bien finies. Il parait que l'été va continuer encore un peu.

Demain, bébé Faucon découvrira l'école. Je suis ému et content. 

Et puis après, nous verrons bien... Je vais lancer Google Actualité pour voir les dernières déclarations, tout ça... Quelque chose me dit qu'on en aura, des choses à dire...

dimanche 31 août 2014

Croix cathare

Continuons la promenade commencée hier dans le village de Duilhac sous Peyrepertuse. Le village au dessous du château éponyme.

Une petite église toute mignonne vous accueille.

Avec une vue magnifique des Corbières. 

Ces villages aux confins de l'Aude sont magnifiques... Et l'histoire des cathares est présente à chaque endroit...

Le reste, ceux sont des vacances qui se terminent. La semaine reprendra. Quelque chose me dit que l'actualité sera riche également. Nous verrons bien...

samedi 30 août 2014

Duilhac sous Peyrepertuse, sur la route des châteaux cathares

Continuons ma promenade dans les châteaux cathares des Corbières. J'ai laissé le château de Quéribus et le merveilleux village de Cucugnan derrière moi.  Et je continue ma marche dans les Corbières.

Au loin, je vois le château de Peyrepertuse qui apparaît sur la crête de la colline. C'est toujours autant fascinant, ces châteaux sur les cimes de ces hautes collines. L'homme est capable de construire des choses hallucinantes...

Mais avant d'arriver tout en haut, on passe par le village de Duilhac sous Peyrepertuse. Faisons y une petite pause...

Ce village n'a rien d'exceptionnel. Par rapport à Cucugnan,  je suppose qu'il est moins touristique. Pourtant, il a un coté paisible et agréable... Des petites rues mignonettes comme tout. 
Le tout sous la protection du château de Peyrepertuse, qui se voit de partout.


La suite de la promenade nous amènera dans ce château. Vertigineux est le terme qui s'impose, tant il l'est, vertigineux... Avec finalement ce sentiment que la visite dans ce village, rapide visite, n'aura valu que pour la vue qu'il nous offrait vers ce château. Comme un apéritif...

Les Corbières sont merveilleuses...

Suite de la promenade au prochain épisode...